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notre pere - Page 3

  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-neuvième Jour

    Vingt-neuvième Jour
     
    Prions pour les âmes innocentes, afin qu’elles se gardent bien pures.

    Les quatrièmes consolateurs du Cœur de Jésus, ce sont les enfants pieux et innocents.

    Les enfants sont l’objet spécial de l’amour de Jésus ; comme autrefois quand il vivait sur la terre, il se plaît à les voir près de lui… et pourquoi donc ? L’enfant sait peu prier, il s’ennuie vite de répéter les mêmes paroles, et quand il a dit son « Notre Père » et son « Je vous salue Marie », il s’arrête.
    Ah ! il y a chez l’enfant quelque chose qui « prie » pour lui, qui « aime » pour lui, qui « attire » toujours le regard bienveillant de Jésus, c’est son « innocence ». L’enfant devant Jésus est un vase de fleurs qui n’a pas conscience de son parfum, mais qui l’exhale embaumant tout à l’entour… Oh ! qu’il est aimé de Dieu le cœur qui sait rester enfant !

    Aujourd’hui, je me garderai bien innocente, pour plaire à Jésus, et j’aimerai bien mes petites compagnes.
  • Leos Janácek (1854-1928) : Otcenas (Notre Père)

    Brno - Královo Pole - Dir. Tomás Ibrmajer
    (Concert de gala à l'occasion de l'anniversaire de la République)

  • Prière pour les âmes des défunts

    Sainte Mechtilde ayant communié pour les morts, Notre-Seigneur lui apparut et lui dit : « Dites pour eux un Notre Père, etc., » et elle comprit qu'elle devait prier de la manière suivante ; après l'avoir fait, elle vit une grande multitude d'âmes monter au ciel.
    (Révélations, I, 21)

    Notre Père, qui êtes aux cieux, je vous prie de daigner pardonner aux âmes du Purgatoire de ne vous avoir pas aimé, de ne vous avoir pas rendu le culte qui vous est dû, à vous, leur Père auguste et chéri, mais de vous avoir éloigné de leur cœur, où vous désirer habiter ; et pour suppléer à leur faute, je vous offre l'amour et l'honneur que votre Fils chéri vous a rendu sur la terre, et cette abondante satisfaction par laquelle il a payé la dette de tous leurs péchés. Ainsi soit-il.

    Que votre nom soit sanctifié ; je vous conjure, ô tendre Père, de daigner pardonner aux âmes des défunts de n'avoir jamais dignement honoré votre saint Nom, de se l'être rarement rappelé avec dévotion, de l'avoir souvent employé en vain, et de s'être rendues, par leur vie déshonorante, indignes du nom de chrétien. Et comme satisfaction pour ce péché, je vous offre la très parfaite sainteté de votre Fils, par laquelle il a exalté votre Nom dans ses prédications, et l'a honoré dans toutes ses œuvres très saintes. Ainsi soit-il.

    Que votre règne arrive ; je vous prie, ô tendre Père, de daigner pardonner aux âmes des défunts de n'avoir jamais désiré avec ferveur, ni recherché avec soin vous et votre règne, dans lequel seul consistent le vrai repos et l'éternelle gloire. Pour expier toute l'indifférence qu'elles ont eue pour toute espèce de biens, je vous offre les saints désirs par lesquels votre Fils a voulu que nous soyons les cohéritiers de son royaume. Ainsi soit-il.

    Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; je vous conjure, ô tendre Père, de daigner pardonner aux âmes des défunts, et surtout des religieux, d'avoir préféré leur volonté à la vôtre et de n'avoir pas aimé en tout votre volonté, pour vivre et agir très souvent d'après la leur. Et pour réparer leur désobéissance, je vous offre l'union du très doux Cœur de votre Fils avec votre sainte volonté, de même que la prompte soumission avec laquelle il vous a obéi jusqu'à la mort de la croix. Ainsi soit-il.

    Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien ; je vous conjure, ô tendre Père, de pardonner aux âmes des défunts de n'avoir pas reçu le très saint Sacrement de l'autel avec les désirs, la dévotion et l'amour qu'il mérite, de s'en être rendues, pour un grand nombre, indignes, et de ne l'avoir que rarement ou jamais reçu. Pour expier leur péché, je vous offre la parfaite sainteté et la dévotion de votre Fils, ainsi que l'ardent amour et l'ineffable désir qui l'ont porté à nous donner ce précieux trésor. Ainsi soit-il.

    Et pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé ; je vous conjure, ô tendre Père, de daigner pardonner aux âmes des défunts les péchés capitaux dans lesquels elles sont tombés, surtout en ne pardonnant pas à ceux qui les avaient offensées et en n'aimant pas leurs ennemis. Pour ces péchés, je vous offre la prière de la plus douce suavité, que votre Fils a faite sur la croix pour ses ennemis. Ainsi soit-il.

    Et ne nous induisez point en tentation ; je vous conjure, ô tendre Père, de pardonner aux âmes des défunts de n'avoir pas résisté à leurs vices et à leur concupiscence, d'avoir souvent consenti aux embûches du démon et de la chair, et de s'être volontairement engagées dans beaucoup de mauvaises actions. Pour la multitude de leurs péchés, je vous offre la glorieuse victoire par laquelle votre Fils a vaincu le monde et le démon, ainsi que sa très sainte vie, avec tous ses travaux et ses fatigues, sa très amère passion et sa mort. Ainsi soit-il.

    Mais délivrez-nous du mal ; délivrez-les aussi de tout mal et de toute peine, par les mérites de votre cher Fils, et conduisez-les dans le royaume de votre gloire, qui n'est autre que vous-même. Ainsi soit-il.

    Oraison dominicale de Sainte Mechtilde pour les défunts.

  • Méditation : le pardon

    « Lorsque nous jugeons et accusons des gens,
    n'est-ce pas parce que nous sommes incapables
    d'accepter la vérité de nos propres failles
    et de nous pardonner à nous-mêmes ?
    Nous projetons sur d'autres ce que nous refusons de voir en nous.
    Nous accusons, jugeons et condamnons d'autres
    parce qu'inconsciemment nous nous jugeons nous-mêmes.
    Lorsque nous condamnons les autres, nous faisons notre propre procès.
    Nous avons tous du mal à accepter
    que nous sommes coupables d'avoir blessé d'autres
    et de nous être enfermés dans l'égoïsme.
    [...]

    Jésus nous appelle à regarder la vérité en face,
    sans juger ni condamner,
    et à accepter que nous sommes égoïstes, tournés sur nous-mêmes,
    incapables de partager et d'aimer vraiment.
    Il nous appelle à nous pardonner à nous-mêmes
    et à demander pardon
    pour toutes les blessures que nous avons infligées aux autres,
    pour tous les actes d'amour et de justice que nous avons omis de faire,
    pour toute notre indifférence envers ceux qui sont faibles et écrasés.
    Devenant conscients du pardon de Dieu,
    nous apprenons à pardonner aux autres.
    Entrant dans une communion nouvelle, plus profonde avec Dieu,
    nous découvrons notre identité profonde,
    et notre vrai moi commence à émerger.
    Nous commençons à aimer les autres comme Dieu les aime.
    Si Dieu nous pardonne,
    avec tout le désordre et la saleté qui sont en nous,
    nous pouvons à notre tour pardonner aux autres,
    avec tout le désordre et la saleté qui sont en eux.
    Les murs qui nous séparent des autres commencent à tomber.
    Mais pardonner est une vraie lutte.
    Des sentiments de colère et de vengeance
    peuvent continuer à nous habiter.
    Nous avons besoin d'une force nouvelle de Dieu
    pour arriver à pardonner
    et devenir des hommes et des femmes de paix.

    Tout l'évangile de Jésus est contenu dans ces mots du "Notre Père" :
           "Pardonne-nous nos offenses
           comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés."

    [...]

    Le pardon est au cœur de toute relation.
    Il est l'essence même de l'amour.
    Pardonner, c'est aimer les gens tels qu'ils sont
    et leur révéler leur beauté, cachée derrière les murs
    qu'ils ont construits autour de leurs cœurs.
    Le pardon est une force nouvelle qui vient de Dieu.
    Le pardon est la route vers la paix. »

    Jean Vanier, Entrer dans le mystère de Jésus - Une lecture de l’Évangile de Jean (ch.11, Le pardon), Éditions Salvator, Paris, 2013.

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  • Méditation : "Veillez et priez..."

    « Commencez la journée et terminez-la par la prière. Allez vers Dieu comme un petit enfant se tourne vers sa maman. Si les mots ne vous viennent pas spontanément, dites par exemple : "Viens, Esprit Saint, guide-moi, protège-moi, éclaire mes idées pour que je puisse prier". Ou bien encore, si vous vous adressez à la Vierge Marie, dites : "Marie, Mère de Jésus, sois à présent une mère pour moi, aide-moi à prier". Lorsque vous priez, remerciez Dieu de tous ses dons : puisque tout lui appartient, tout est un don qu'il nous fait. Votre âme est un don de Dieu. Si vous êtes chrétien, vous pouvez réciter la Prière du Seigneur ; si vous êtes catholique, en plus du Notre Père, vos prières sont le Je vous salue Marie, le chapelet, le Credo. Si votre famille ou vous-même avez vos dévotions particulières, priez selon vos propres traditions. Si vous avez vraiment confiance dans le Seigneur, dans la puissance de la prière, vous surmonterez vos doutes, vos craintes et cette impression de solitude que tant de gens ressentent. »

    Bse Teresa de Calcuta, Un chemin tout simple (A simple path, trad. Frances Georges-Catroux et Claude Nesle), Plon / Mame, Paris, 1995.

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    Sir Joshua Reynolds (1723-1792) : The Infant Samuel (Samuel enfant)
    Archive Montpellier, Musée Fabre

  • 12 novembre : Méditation

    « Le chrétien, M.T.C.F., ce n'est pas, comme semble le croire et comme l'affirme tous les jours et sur tous les tons un certain monde contemporain, ce n'est pas un être qui s'isole en lui-même, qui se séquestre dans un oratoire indistinctement fermé à tous les bruits du siècle, et qui, satisfait pourvu qu'il sauve son âme, ne prend aucun souci du mouvement des affaires d'ici-bas. Le chrétien, c'est le contrepied de cela. Le chrétien, c'est un homme public et social par excellence ; son surnom l'indique : il est catholique, ce qui signifie universel. Jésus-Christ, en traçant l'oraison dominicale, a mis ordre à ce qu'aucun des siens ne pût accomplir le premier acte de la religion, qui est la prière, sans se mettre en rapport, selon son degré d'intelligence et selon l'étendue de l'horizon ouvert devant lui, avec tout ce qui peut avancer ou retarder, favoriser ou empêcher le règne de Dieu sur la terre. Et comme assurément les oeuvres de l'homme doivent être coordonnées avec sa prière, il n'est pas un chrétien digne de ce nom qui ne s'emploie activement, dans la mesure de ses forces, à procurer ce règne temporel de Dieu, et à renverser ce qui lui fait obstacle. »

    Cardinal Pie (1815-1880), La vie chrétienne, in Pages choisies Tome II, Alfred Mame et Fils - Librairie Oudin, Paris - Poitiers, 1916.

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  • 21 octobre : Méditation

    « Bon Père, Père sage, Père saint, Père des lumières, Père des miséricordes, Père éternel, Père céleste, Père de qui toute paternité dérive, Père du Christ, Père du genre humain, notre Père ! Se rassasie-t-on de le dire ? se lasse-t-on de le savourer ? peut-on finir de l'admirer, et ce que ces deux seuls mots contiennent de biens sera-t-il pour nous inépuisable ? Mais croyons-nous en vérité, mon Dieu, que vous êtes notre Père ? Les Saints l'ont cru, et c'est ce qui les a fait saints. Qui le croirait d'une foi parfaite deviendrait saint comme eux. O Dieu ! nous croyons, aidez notre incrédulité (Mc IX, 24) ; nous croyons, augmentez notre foi (Lc XVII, 5) ; nous croyons, faites que notre vie ne soit plus qu'une conséquence, un témoignage, un fruit de cette foi à votre paternité ; de sorte que, en toutes choses, nous nous conduisions ici-bas comme des enfants de lumière et en vrais fils de Dieu (Eph V, 8).

    Mais ce n'est point encore assez, ô Maître, que nous donnions à Dieu le nom de Père ; vous voulez qu'en priant chacun lui dise : notre Père ! non point : mon Père, mais notre Père ! O unité ! ô charité ! ô puissance de sainteté, qui venez tout relier et tout consommer dans l'amour ! Nous ne sommes seuls nulle part, ou, du moins, nous ne devons pas l'être... Nous ne pouvons aborder Dieu qu'à titre de membre de sa famille et en nous souvenant dès lors que nous avons des frères... La prière est un devoir commun, chacun le rend au nom de tous. L'indigence est commune aussi ; il faut que la demande le soit. Nous prions dans l'Eglise, selon son esprit, par le mouvement et dans la grâce de son esprit, qui est son âme vivifiant ses membres. Quoi de plus touchant, de plus doux, de plus grand ?...

    Disons le Pater avec Jésus, ne le disons qu'avec Jésus, disons-le par Jésus, comme Jésus, en Jésus ; disons le Pater de Jésus. "Quand vous prierez, priez ainsi : Notre Père". »

    Mgr Charles Gay, Elévations sur la vie et la doctrine de Notre-Seigneur Jésus-Christ Tome I (vingt-neuvième élévation), Oudin Frères, Poitiers - Paris, 1879.

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  • Sergueï Rachmaninov (1873-1943) : Liturgie de saint Jean Chrysostome, op. 31 (1910) - Notre Père

    La Liturgie de saint Jean Chrysostome

  • 21 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Ne vous étonnez pas, mes frères bien-aimés, de la sublimité de cette prière : c’est Dieu qui en est l’auteur, Dieu qui a résumé en quelques mots tout ce qui peut assurer la paix parmi nous. C’est ce que le prophète Isaïe avait prédit depuis longtemps, lorsque, sous l’inspiration du Saint-Esprit, il parlait de la majesté et de l’amour de Dieu : Sa parole, disait-il, renferme en abrégé toute justice, et il la manifestera en peu de mots à l’univers (Is. I). Car son Verbe, Notre-Seigneur Jésus-Christ, est descendu sur la terre pour nous tous ; il a réuni sous une même loi les savants et les ignorants, et il a donné à tout sexe et à tout âge les leçons du salut. Ce n’est pas assez : il a groupé comme en un faisceau tous ses enseignements, pour ne pas charger la mémoire des fidèles ; mais pour leur apprendre rapidement ce qui est nécessaire à une foi simple et sans étude. Ainsi, quand il voulut nous enseigner ce qu’est la vie éternelle, il exprima ce mystère avec une concision toute divine : "La vie éternelle consiste à vous connaître, vous Dieu unique et véritable, et celui que vous avez envoyé, Jésus-Christ" (Jn, XVII). De même, quand il voulut recueillir dans la loi et les prophètes les préceptes essentiels : "Écoute Israël, dit-il, ton Dieu est un Dieu unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de tout ton esprit, de toutes tes forces. Dans ces deux préceptes sont renfermés toute la loi et les prophètes" (Mc, XII). Et ailleurs : "Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous-mêmes faites-le pour eux tel est l’enseignement de la loi et des prophètes" (Mt, VII).

    Jésus-Christ nous a appris à prier, non-seulement par ses paroles, mais aussi par ses exemples. Lui-même priait fréquemment, nous montrant ainsi ce que nous devons faire. Jésus, dit le texte sacré, se retirait dans la solitude et il adorait. Nous lisons dans un autre évangéliste : "Il se retira sur une montagne et il passa la nuit à prier". Si Jésus, l’innocence même, priait, à plus forte raison, nous qui sommes pécheurs, devons nous prier. Si Jésus passait toute la nuit en prière, à plus forte raison, devons nous veiller pour nous livrer plus longtemps à ce saint exercice. Or, le Seigneur priait, non pas pour lui, que pouvait-il demander, lui qui était sans tache ? Mais il priait pour nos fautes, comme il le déclara à Pierre, en disant : "Voilà que Satan va vous triturer comme le froment ; mais j’ai prié pour toi afin que ta foi ne défaille pas" (Lc, XII). Ensuite il recommande à son Père tous ses disciples : "Je ne prie pas seulement pour ceux-ci, mais pour tous ceux qui, éclairés par leur parole, croiront en moi, afin que tous soient un. De même que vous, mon Père, vous êtes en moi et que je suis en vous, puissent-ils, eux aussi, ne faire qu’un avec nous" (Jn, XVII). Quelle bonté de la part de notre Dieu ! Non content de nous racheter au prix de tout son sang, il veut encore prier pour nous. Or, voyez quel est le but de sa prière. Comme le Père et le Fils ne sont qu’un, il veut que, nous aussi, nous persévérions dans l’unité. Vous pouvez comprendre par là quelle est la faute de celui qui détruit l’unité et la paix. Le Seigneur a prié pour la conservation de ces liens si précieux parmi son peuple. Il voulait que l’union la plus étroite régnât parmi les fidèles, car il savait bien que la discorde ne peut avoir accès au royaume céleste. »

    Saint Cyprien (v.200-258), Traité sur la prière du Seigneur, Traduction par M. l'abbé Thibaut, Tours, 1869.

    Source : Abbaye Saint-Benoît

  • 17 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Comme l'a dit notre Seigneur et Sauveur : "Le règne de Dieu vient sans qu'on puisse le remarquer. On ne dira pas : Le voilà, il est ici, ou bien : Il est là. Car voilà que le règne de Dieu est au-dedans de vous".  Et en effet, "elle est tout près de nous, cette Parole, elle est dans notre bouche et dans notre coeur" (Dt 30,14). En ce cas, il est évident que celui qui prie pour que vienne le règne de Dieu a raison de prier pour que ce règne de Dieu germe, porte du fruit et s'accomplisse en lui-même. Chez tous les saints en lesquels Dieu règne et qui obéissent à ses lois spirituelles, il habite comme dans une cité bien organisée. Le Père est présent en lui et le Christ règne avec le Père dans cette âme parfaite, selon sa parole : "Nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui." (Jn 14,23)
    Le règne de Dieu qui est en nous, alors que nous progressons toujours, parviendra à sa perfection lorsque la parole de l'apôtre Paul s'accomplira : le Christ "après avoir soumis" tous ses ennemis, "remettra son pouvoir royal à Dieu le Père pour que Dieu soit tout en tous" (1Co 15,28). C'est pourquoi, priant sans relâche, avec des dispositions divinisées par le Verbe, disons : "Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne" (Mt 6,9). »

    Origène (v.185-253), Traité sur la prière, 25 ; GCS 3, 356 (trad. Bréviaire).